J’ai vécu près de chez vous … Qui suis-je?(5)

Écrit par le 15 octobre 2020

JE SUIS BARBARA

Usée par les stimulants et médicaments pris en dose massive pour soigner ses angoisses ainsi que les corticoïdes pour ses cordes vocales, elle est hospitalisée le dimanche 24 novembre 97 et meurt le 25 suite aux problèmes respiratoires qui l’handicapent depuis des années.

Deux milles personnes, essentiellement des anonymes, se presseront dans le carré juif du petit cimetière de Bagneux en région parisienne pour un dernier hommage.

En septembre 98 sort le livre de ses mémoires intitulé  » Le piano noir ».

Ce travail inachevé qu’elle avait entrepris un an avant sa mort révèle le secret douloureux de l’inceste commis par son père. Pour certains, l’Aigle Noir se rattache à ces souvenirs douloureux. Pour d’autres, l’Aigle Noir représente l’aigle Nazi. Barbara ne s’expliquera jamais sur la signification exacte de cette chanson malgré les nombreuses questions posées lors des interviews.

Ce témoignage éclaire un peu la personnalité mystérieuse de la chanteuse et nous donne quelques clés pour mieux comprendre son oeuvre.

Femme à la voix fragile, toujours à la limite de la rupture, Barbara a exercé son art avec une générosité totale. Par la poésie, la sienne ou celle de nombreux auteurs, chanteurs ou écrivains, elle a conversé toute sa vie avec un public amoureusement fidèle. Accompagnée de son piano, de son rocking-chair et de son châle noir, Barbara demeure une artiste intense et troublante.

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